InNoSaNgS ?…

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InNoSaNgS...

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Innocents serions-nous

Qui Nous savons Victimes

De Quotidiennes Turpitudes

Générées par Nos Silences,

Nos Soumissions

&

Abdications ?

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Innocents serions-nous

Qui savons ‘Les Victimes’

De Quotidiennes Turpitudes

Générées par Nos Silences,

Nos Soumissions

&

Abdications ? 

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Innocents nous ne sommes

Car Innocents il n’y a

Que d’Enfants non Pubères

Mourant de Famine,

De Guerre

&

D’Extermination par Labeur.

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MandraGaur’En Individu’Elle

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Droits d’Auteur Comme il se Doit selon la Loi …

(Ce qui est à moi est à moi quoi…)

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Nous savons…

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Étendard des Colères - Grand Voile des Révoltes

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Nous savons …

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Qu’elles pleurent et tremblent nos âmes et gémissent sous les menaces courbant nos têtes désunies

Nous savons les peuples souffrant dans les guerres se faisant s’approchant et les canons déjà bénis

Savons en nos âmes les grondements des matins à venir d’où peut-être reviendrons les pieds devant 

Rapportant à nos semelles la poussière des routes où les pieds traînant nous la faisions voler au vent…

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Nous savons …

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L’étendard de la colère brandit à bout de bras et d’indignation aux mains des plus braves de nos pareils

Nous savons l’ire des chacals et les mesures de leur orgueil et les dangers de leurs ruses minant nos éveils

Savons en nos âmes les injustes manoeuvres sournoisement agencées à l’insu de nos droits et nos libertés

Oeuvrant à nous soumettre nous savons les écueils et nos peurs et nos craintes et nos rêves et nos lâchetés…

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Nous savons …

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Les épreuves celles des nôtres à mener sans faillir le courage opiniâtre l’exigence d’endurance et de pugnacité 

Nous savons les faux regrets les impossibles fortunes ces chimères des temps passés à lutter pour la prospérité

Savons les mirages de nos vies en cage et nos rivages et paysages en peine et nos descendances en mal d’horizon 

Attendant l’heure où se dressera le mât grande voile hissée claquant aux courants des révoltes et de l’insurrection.

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Nous savons …

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MandraGaur’En Individu’Elle

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Droits d’Auteur : A respecter !…

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Jadis…

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Jadis...

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Jadis disons le puisque telle est la sentence des mémoires leurs yeux brillaient de joie lors que festoyant ils allaient ensemble le coeur content à la poursuite de l’étoile qu’encore alors les profanes du partage ne pouvaient occulter durant ces nuits où n’eurent déjà reçus la puissance des ombres quand les aubes surgissaient comme promesse nouvelle à chaque jour levant…

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Ami je te conjure si à ces temps jadis revenions ?…

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Jadis souvenons nous car le sang coulait s’offrant aux idéaux et conquêtes ils eurent d’avoir de lutte acharnée gagné les droits des pendus des perdus dans la forêt sans fin envoûtée des clairs et des lunes où rôdait la louve écartant les branches sous futaies désormais n’écoutant plus que la voix assourdie de son cœur alarmé lacérant le garrot leur interdisant de parler …

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Ami je te conjure si à ces temps jadis revenions ?…

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Jadis rappelons nous le fanal de l’espoir mais la mort du capitaine et les royaumes sans toile ni voile ni plus un éclair de lumière non plus dans un univers confus et aride claquant dans le vide de l’air et du temps mais du chaos et de la course aux nuages surgit enfin un refrain scandé en choeur issu des âmes humaines s’engageant à ne plus leurre faire au soleil ni aux leurs …

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Ami je te conjure si à ces temps jadis revenions ?…

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 Jadis disons le vent de révolte naissant dans les rues et campagnes de leurs bouches à leurs oreilles des chants d’union et de défi et d’audace et d’exemple face à tous les regards peureux harcelant l’ennemi des libertés  sur les murs et les pierres et cahiers des écoliers sous les portes des chaumières des chants vifs simples et sages entretenant tenace le flambeau de l’espoir… 

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Ami je te conjure si à ces temps jadis revenions ?…

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MandraGaur’En Individu’Elle

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Droits d’Auteur : Page d’accueil comme d’hab oui ?!…

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D’Ores …

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D’Ores…

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Ni éclat ni débris ni fissure derrière le mur lézardé du bocage lors revenue de ses faims de voyage nulle amie pensée ni aimable souvenir ne languissait encore sur le dernier accord d’un piano égrené d’une torpeur insouciante dehors…

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Où il fallait tout savoir tout déduire tout mesurer tout prédire et prévoir en nombres dont dividendes furent sacrés chiffres seraient votre roi et d’esclaves la foi quelle erreur vous commettiez offrant à la bête vos cris échappés de l’abysse déjà vous l’entendiez…

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En cendres enfin vos rêves réduits par le feu des usures hors enceinte des possibles hors le rire même de jadis n’eût mémoire tant la bête fût redoutable plus qu’il n’est vrai d’attendre jusqu’aux ultimes confins de vos jours…

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MandraGaur’En Individu’Elle
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Droits d’Auteur : Ca  n’a pas changé … C’est fin …

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Libereco ?…

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Liberté…
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Le beau mot oui…
Liberté chérie, liberté amie
Gravé en bas-reliefs aux frontons
Chanté et dansé sur tous les tons
Qu’ils nous disaient…
J’te d’mande un peu de quoi on parle ici,
Allons l’ami,
Quelle est cette fausse fable fourbe 
Qu’ils nous content ?…
Or que nous voilà enrôlés, étiquetés
Dans des fichiers administrés,
Et gouvernés, et surveillés,
Drillés; et pire même; 
Menés au pas cadencé,
Bien gardés, bien ordonnés, 
Bien recensés, 
Tatoués comme des veaux 
Stabulés,
Portant bât tels des chevaux,
Rangés pareils à des poulets déplumés,
Isolés dans des clapiers à bon marché.
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Ne m’faites pas rire vous m’faites injure,
Cessez donc vos adroites jongleries de paroles
Vu que je sais …
Inutile d’encore espérer me la bassiner
Ma cervelle est épuisée, criblée,  
Ecoeurée
De vos odieux et sirupeux discours imposteurs
Fins préparés, abjects car mensongers, ampoulés, 
Des fois que sans vergogne 
Vous m’auriez imaginée
Crédule devant vos assertions falsifiées,
Gobant sans rechigner ni mâcher 
Vos couleuvres
Allez ! Armées schyzo-freinée,
Gens, moutons et pions, piétailles,
Hordes et masses, populaces,
Tendez loin vos cous à la tenaille des pieuvres
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Egalité…
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Qu’ils nous serinent,
Sans gêne aucune oui et sans hontes,
Egalité scandée à voix fortes,
A voix claires et hautes
Dans leurs slogans politisés
Parole déclinée fonction de leurs partis,
De leurs clans et intérêts,
De quoi parlent-ils si ce n’est de division,
D’injustice, de dissensions, d’iniquité ?
Egalité allons donc…
Laissez moi rire bande de troufions,
Où est-elle cachée ailleurs l’égalité
Que dans vos conciliabules,
Qu’entre ces liasses de dollars
Que vous êtes une poignée à vous partager
Or que le pauvre peuple s’éteint de misère,
De pollution mentale,
De névrose et de désespoir dans des mitards.
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Vous m’faites gerber z’élites z’élues qui nous portez,  
Nous menez, nous poussez tous, acculés, 
Contre les murs, contre nos frères, contre notre gré
Aux spectacles publics de tueries collectives 
Et organisées …
Que nous laissons faire de nos silences forcés,
Bouches muselées, complices bâillonnés, 
Surtout n’allez pas espérer,
N’y croyez pas même ce serait fâcheux,
Qu’encore je garderais inaudible, 
Non perceptible,
Scellé en moi cet impérieux défi
De dénoncer la censure de vos dictatures
Face à laquelle chaque jour s’empirant
Mon âme peinée s’alourdit …
Et me hèle vers le désert des oublis.
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Fraternité…
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Qu’ils nous annonçaient…
Fraternité ce vocable joli devenu sacrilège,
Fallacieux et perverti,
Ecoute moi bien triste citoyen trompé
Si tu n’as pas compris encore
Ces démones manigances
Où nous sommes  leurs otages devenus,
Proies vives et ferrées,
Casernées, embrigadées
Embrigadés oui je le dis,
A nos corps à nos coeurs défendant,
Affublés d’oeillères,
Public menotté et impuissant,
Face aux tourmentes fratricides
Où seuls chacun de notre côté
Nous acquiesçons, muets,
Langue molle de responsabilités endémiques,
Subissant, mortifiés, leurs lois acides.
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Tricheurs et traîtres, profiteurs,
Spéculateurs, tueurs car assassins,
Banquiers, dirigeants, puissants !…
Gare !
Dorénavant soyez en informés et assurés
Je pousserais la beuglante
Verbalisant cette suave et sordide survivance
Dont mes semblables sont de plus en plus touchés
Et comme d’un virus affligés
Insoutenable encore de me tenir à carreau,
Figée dans le panneau…
Il me faut éructer, dénoncer,
Briser le carcan aliénant 
De nos mièvres connivences
Où le dégoût aux lèvres, 
La rage au ventre de soir à matin
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Nous,
Humains,
Libres,
Egaux et Frères
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Expirons …
De cette coupable inertie d’indigence.
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MandraGaur’En Individu’Elle
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Droits d’Auteur – Page d’Accueil
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