Sédition…

Qu’adviendra-t-il de nous
Lors qu’aux confins de nos tolérances
Se lèveront les désirs de faire jaillir
Les vents violents de nos révoltes ?
Quand indignés, et sans patience encore,
Sans espoirs autres que la rébellion,
Nous nous dresserons
Face à nos ennemis sans visage,
Qu’en sera-t-il de nous ?
Lorsque nos sagesses érodées,
Nos limites atteintes, acculés, dos aux murs,
Levant les étendards de nos protestations,
Que feront-ils de nous ?
Quand nous ferons front,
Et nous insurgerons, laissant nos foyers ;
Quand nous prendrons les armes,
Face aux leurs,
Quel sera notre sort ?
Quand la colère du Juste déferlera sur les pavés;
Quand exacerbés nous aurons perdu raison;
Quand nous serons mis en joue
Par nos tortionnaires…
Tant de deuils
Jalonnent les sentiers des insurrections ;
Taraudent les mémoires ;
Tant de causes légitimes baignent,
Muettes, dans le sang.
Je vous parle !
Attendrons-nous les heures extrêmes
Où, écorchés vifs, saignés à blanc,
Nous scanderons, face aux fusils, ce seul mot :
« Pain ? »
Oblitérant l’autre vocable,
Magique pourtant,
Que nul,
Car nulle part,
N’entendra plus résonner
Sous le brouhaha des combats
Et des luttes planétaires :
« Paix ! »
MandraGaure

Marchienne-au-Pont ce 1 Juillet 2014

Source de l’image → Blog’Ami :

Et si la masse des lois d’un État était le grimoire d’un Ogre ?

L’Image :

« Golem vs Mech »

La flûtiste …

*

*

*

*

*

*

*

On Tuesday 20th July 2010

@Caffe_Rouge said:

Je jouerais oui …

@le_funambule …

*

*

Je prendrais ma flûte et j’irais aux bords des villes comme le joueur de flûte d’Hammerlin, et je jouerais et tous les rats, les hypocrites, les malins et les vilains me suivront et entreront dans le rocher et je jouerais et le rocher se refermera et les méchants et les vilains et les malins et tout ceux là qui ne font pas que le bien et pire ils seront enfermés dedans …

Et puis je prendrais mon sax, ou mon violon et je jouerais et tout le monde dansera et nous ferons la fête jusqu’à la nuit …  Et il y aura plein de musiciens, et ils sortiront tous leurs instruments, et il y aura de la musique de la ville à la campagne et partout ce sera la fête et partout les humains se taperont dans les mains …

Et puis quelqu’un viendra près de moi quand mes doigts seront tout gourds d’avoir joué trop et que tellement j’aurai tapé du sabot que je n’aurais plus de pieds et il me dira :

 » Viens,

viens je t’ai fait un lit grand

comme celui du fleuve

et large

comme un champ de blé …

Viens te reposer … »

Et les ailes des anges enfin viendront m’aérer le front et un prince me donnera un baiser qui mettra tous mes rêves en couleur et je m’endormirais tout doucement pour ne jamais plus me réveiller et on viendra me voir à la dérobée et tout ceux qui me verront l’archet encore à la main dirons :

 » Dommage …

Elle méritait tant d’être aimée … « 

Mais ça passe vite la vie …

Et tout le monde déjà m’aura oubliée …

Ce qui restera,

Peut-être,

Ce sera ma musique

Gravée sur les murmures du vent …

*

*

*

*

*

*

MandraGaur’En Individu’Elle

*

*

(Gazouillis ?…)

*

*

*

*

*

*

Note : Je rappelle pour tout ceux que ça intéresse que ce que j’écris est protégé non seulement par la Licence Créative Commons mais aussi par la législation belge et internationale propre aux droits d’auteurs de même que par le dépôt des publications de ce blog (ou de tout autre de mes textes par ailleurs) dans les fichiers de la bibliothèque Royale Albertine à titre d’auteur belge repris dans les archives et déjà publié. Merci d’en tenir compte. Si des textes vous intéressaient vous pouvez me joindre par mail. La page d’accueil vous informe amplement à ce sujet de même que des normes, clauses et droits d’utilisation de mon oeuvre. -L’Auteur-

*

*

*

*

*


Pantomime …

*

*

*

*

*

Babylone

Babylone

*

*

*

*

*

Larbine toi larbin tu t’débines les cloches radines viennent de sonner au turbin tu badines ne laisse pas trainer ta copine aux quatres coins de la ville il y a des vilains et vils tapins de jeunesse le temps presse mets les bouts radine et plus vite que ça il n’y a plus de pain sur les planches la tour penche et toi tu n’as rien vu tu cours sans regarder le bus il vient d’arriver mais tu chantes la bouche ouverte à regarder voler les oiseaux vraiment tu fais semblant tout le monde marche le nez à terre avale la poussière et les émanations de pollution non ce n’est pas délectation de te voir là à bailler et débiter des sornettes qui ne feront pas même siffler les serpents va droit devant la porte est ouverte il n’y a pas de clés et pour ta copine t’en fais j’irais j’ai un coin de trottoir pour elle dépêche toi tu n’es pas encore parti suis le bus il connait le chemin lui c’est là-bas qu’on t’attend à t’user la vue et le rêve dans un boulot de merde où tu crèves juste pour t’assurer de payer ton ticket de bus pour y aller pas vrai que tu le sais et que c’est pour ça que tu traînes mais en plus tu ne bouges pas quoi tu dis que tu t’insurges et moi je dois l’avaler cette purge non attends je les appelle personne ne s’autorise à changer la donne, la mise, ou tu suis le bus ou on te pend je te vise et ne fais pas semblant maintenant ils arrivent si je les appelle et ils viendront …  Tiens la voilà elle s’illumine regarde de l’autre côté de la rue ta copine on la croirait saupoudrée de paillettes c’est radioactif ces reflets elle arrive alors pas besoin de te rappeler tu as compris ton nez à terre et suis !…  Je la garde près de moi tu verras ensemble nous viendrons te voir…

*

*

*

*

*

*

MandraGaur’En Individu’Elle

*

*

*

Note : Je rappelle pour tout ceux que ça intéresse que ce que j’écris est protégé non seulement par la Licence Créative Commons mais aussi par la législation belge et internationale propre aux droits d’auteurs de même que par le dépôt des publications de ce blog (ou de tout autre de mes textes par ailleurs) dans les fichiers de la bibliothèque Royale Albertine à titre d’auteur belge repris dans les archives et déjà publié.  Merci d’en tenir compte.  Si des textes vous intéressaient vous pouvez me joindre par mail.  La page d’accueil vous informe amplement à ce sujet de même que des normes, clauses et droits d’utilisation de mon oeuvre.  -L’Auteur-