De Lune Pleine

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Ce serait Toujours le Meilleur

Ajourné d’une Affirmation Temporaire

Dès lors que Court la Plume, Volubile,

Sans Jamais se Taire …

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Muselez moi donc le Chant

Des Menteuses Sirènes Affabulant

Mon Âme Eblouie pour l’Anéantir

De leurs Mythiques Rengaines …

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Sachez qu’en d’Absolues Abysses

Se perdent mes Pensées

Se Noient mes Rêveries

Se Jettent mes Idéaux

De Sommets en Précipices …

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Car Tourne le Manège du Soir

Aux Mâtins d’où les Chevaux

Des Frises Echappent par Bravade

Galopant Effrénés en Suicidaire Cavalcade …

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Ô Mystères Denses, Y en a-t-il Un

De Ceux auxquels tu Rêves et Penses

Résolvant l’Énigme Intense

Qui te Saoûle de ses Cadences ?

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Tant il y en a des Vocables se Liquéfiant

Dans le Néant après être passés

Au Travers du Tamis percé

Par l’Indifférence… Ou par l’Oubli…

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La Fierté d’un Ecrit serait-ce

Le Sentiment de Comblante Synchronicité

Entre la Translation Réussie

De l’Indicible du Soi et sa Véracité ?

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Cependant de Verbes en Verbiages

Et de Paroles en Bavardages

L’Accès au Sens reste Malaisé

Et le Chemin Escarpé pour Parvenir aux Paysages.

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Or donc si du Lever au Coucher

La Clarté pouvait Irriser les Bravades

Alors du Coucher au Lever

Elles Enlumineraient les Oniriques Ballades.

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Làs que Dire de ces Heures Lentes

Où les Pensées Immiscées aux Désillusions

Enlacent d’une Etreinte Agacée

Les Dérisoires Serments Avortés ?

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Que dire encore

Des Ephémères Promesses d’Aurore

Là où les Confins des Nuits Laissent à Peine

La Luminosité des Premiers Rayons s’Eclore ?

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N’est-il qu’en leurs Célestes Harmonies

Les Astres Eux-Mêmes Pleurent

La Perte des Boréales Symphonies

Où leurs Auras Epousaient l’Infini ?

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Là où les Nymphes Chantent

Aux Sons des Luths

Là où les Vestales dansent

Aux Mélodies des Flûtes

Là est Cachée la Source des Spiritualités.

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Là où les Déités s’Eveillent

Aux Plaintes des Cythares,

Là où leurs Vaisseaux

En Silence S’Amarrent,

Là est Imprimé le Sceau de l’Immensité.

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Là où les Proues des Navires

Lentement Chavirent,

Où les Récifs

Dans les Eaux Tourmentées se Mirent

Là est Enfoui le Talisman de l’Eternité.

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Se Dévoile la Lune

D’Entre les Nuages l’Effilochant.

S’Irradie la Voûte

De ses Reflets Mouvants.

S’Incline mon Front

Terrassé de Tourments.

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RED_BAKKARA

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Droits d’Auteur

Voyez à la page d’Acceuil

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Nuit Sibylline

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Claquant la porte dans mon dos,

Partie dans les rues au petit matin

La nuit tissée de souvenances…

J’ai eu beau l’appeler

Une fois de plus

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En vain …

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Qu’y puis-je faire si de mes yeux fermés

Elle se dérobe, me met  l’âme à nu

Si de mon esprit pourtant éreinté

Le repos s’enfuit,

Le sommeil me craint

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Je vous le dis je le peux dire

Mes nuits se suivent rallongeant mes jours

Recommencent , scandent,

Me rappellent

Des airs familiers d’il y a peu entendus

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Âpres contours …

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Comme si  je retournais feuilleter

Les pages captivantes d’un livre  déjà lu

Les reprenant, les serinant,

Les taraudant

En des canons d’infernaux détours.

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Marchant songeuse à la rencontre

De personne, de rien,

De nulle part

Accompagnée des façades endormies

Se suivant  le long des réverbères

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Funestes étendards …

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Suivant mes voix internes

Dessous les éclairages chiches,

Malingres, solitaires

Il était tôt car déjà tard.

L’obscurité cédait le pas

A un étrange brouillard.

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Allongeant la marche j’aboutissais

Au halage…

Face à l’eau sombre du canal

Visible à peine sous l’effilochage

De l’habit blanc dont la brume le vêtait

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Mortel chenal …

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Ce vaporeux décor se plissant

Glissant au travers des mailles d’un filet

Laissant entrevoir les berges hostiles

Et gelées

Couvertes de neiges sales.

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M’adossant à l’écorce rugueuse

Et glacée d’un frêle bouleau isolé

Prise entre le ciel

Et les rives invisibles

Spectatrice de cet univers clos

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Aura nacrée …

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Mes pensées allaient rejoindre

Les filaments vaporeux des buées en écho

Un cri,

De rat sans doute,

Retentissait strident d’entre les ronces figées.

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Le silence y succéda.

Nul ne me savait là.

Qui s’en souciait au final…

Seule en ce Huis-Clos je me mis à murmurer

Des paroles hachurées

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Aube bancale …

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Partie s’enchevêtrer dans l’écran opaque

De filigranes désordonnés

De pleurs entrecoupés

Et de sanglots

S’échappant en lentes spirales.

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Le temps me fut long;

Le froid m’engourdit;

Il fallait retourner au logis

Prudente m’éloigner de ce monde

Captivant de sournoises tentations

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L’oubli …

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En quelques foulées la rue,

Les ombres de la ville,

Ses odeurs de goudron

Me refaisaient prisonnière

De mon indicible existence parmi les autruis.

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Franchissant le seuil  …

La lumière …

N’avait pas encore…

Eut raison …

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Des ténèbres …

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RED_BAKKARA

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DROIT D’AUTEUR VOIR PAGE D’ACCUEIL

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Handicap

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Bien merci à vous !…

De cette « French Touch » dans ma gueule …

A plus loin …

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Mandragaure/Alias Caffe_Rouge
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Je suis handicapé. Les gens me posent assez régulièrement des questions là-dessus. Je pense que c’est un des rares sujets sur lesquels j’ai une certaine légitimité à m’exprimer, et peut-être dire quelque chose d’intéressant en passant. Bon déjà je vais dans une première partie exposer en quoi ça consiste pour moi mon handicap. Et puis je répondrai à quelques questions qui reviennent. Genre si c’est pas trop dur la vie tous les jours. Et puis je r … Read More

via Joyeux Bordel

Hommage …

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Lamartine

Ode contre la peine de mort

19 octobre 1830.

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On Tuesday 10th August 2010

@Caffe_Rouge said by TweetLonger :

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 » Que son oeil était pur et sa lèvre candide !

Que son ciel inondait son âme de clarté !

Le beau lac de Némi, qu’aucun souffle ne ride,

A moins de transparence et de limpidité. « 

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Hein que c’est joli ?…

Ah oui …

C’est beau …

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Allez …

Écoutons le une nouvelle fois ce vers si cristallin …

Prononçons le, à haute voix …

Faisons le tinter …

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« Que son oeil était pur et sa lèvre candide !

Que son ciel inondait son âme de clarté !

Le beau lac de Némi, qu’aucun souffle ne ride,

A moins de transparence et de limpidité. »

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Faisons silence à présent …

Laissons le filer en nous

A la manière d’une étoile

Echappée de la voûte céleste …

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Chûûûûûtttt …

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C’était Alphonse de Lamartine

Qui nous disait …

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Un vers de

« Le premier regret »

Repris dans

« Harmonies poétiques et religieuses »

(1830) …

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Je vois son oeil pur,
sa lèvre candide,
je vois son âme inondée
de la clarté de son ciel …
Et je vois le lac de Némi
transparent et limpide,
animé d’aucune ride,
lui restant inférieur pourtant
en comparaison de clarté …

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En Hommage à vous …

Et merci Mr. de Lamartine …

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MandraGaur’En Individu’Elle

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(Gazouillis ?…)

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Note : Je rappelle pour tout ceux que ça intéresse que ce que j’écris est protégé non seulement par la Licence Créative Commons mais aussi par la législation belge et internationale propre aux droits d’auteurs de même que par le dépôt des publications de ce blog (ou de tout autre de mes textes par ailleurs) dans les fichiers de la bibliothèque Royale Albertine à titre d’auteur belge repris dans les archives et déjà publié. Merci d’en tenir compte. Si des textes vous intéressaient vous pouvez me joindre par mail. La page d’accueil vous informe amplement à ce sujet de même que des normes, clauses et droits d’utilisation de mon oeuvre. -L’Auteur-

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