*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Ce serait Toujours le Meilleur
Ajourné d’une Affirmation Temporaire
Dès lors que Court la Plume, Volubile,
Sans Jamais se Taire …
*
Muselez moi donc le Chant
Des Menteuses Sirènes Affabulant
Mon Âme Eblouie pour l’Anéantir
De leurs Mythiques Rengaines …
*
Sachez qu’en d’Absolues Abysses
Se perdent mes Pensées
Se Noient mes Rêveries
Se Jettent mes Idéaux
De Sommets en Précipices …
*
Car Tourne le Manège du Soir
Aux Mâtins d’où les Chevaux
Des Frises Echappent par Bravade
Galopant Effrénés en Suicidaire Cavalcade …
*
Ô Mystères Denses, Y en a-t-il Un
De Ceux auxquels tu Rêves et Penses
Résolvant l’Énigme Intense
Qui te Saoûle de ses Cadences ?
*
Tant il y en a des Vocables se Liquéfiant
Dans le Néant après être passés
Au Travers du Tamis percé
Par l’Indifférence… Ou par l’Oubli…
*
La Fierté d’un Ecrit serait-ce
Le Sentiment de Comblante Synchronicité
Entre la Translation Réussie
De l’Indicible du Soi et sa Véracité ?
*
Cependant de Verbes en Verbiages
Et de Paroles en Bavardages
L’Accès au Sens reste Malaisé
Et le Chemin Escarpé pour Parvenir aux Paysages.
*
Or donc si du Lever au Coucher
La Clarté pouvait Irriser les Bravades
Alors du Coucher au Lever
Elles Enlumineraient les Oniriques Ballades.
*
Làs que Dire de ces Heures Lentes
Où les Pensées Immiscées aux Désillusions
Enlacent d’une Etreinte Agacée
Les Dérisoires Serments Avortés ?
*
Que dire encore
Des Ephémères Promesses d’Aurore
Là où les Confins des Nuits Laissent à Peine
La Luminosité des Premiers Rayons s’Eclore ?
*
N’est-il qu’en leurs Célestes Harmonies
Les Astres Eux-Mêmes Pleurent
La Perte des Boréales Symphonies
Où leurs Auras Epousaient l’Infini ?
*
Là où les Nymphes Chantent
Aux Sons des Luths
Là où les Vestales dansent
Aux Mélodies des Flûtes
Là est Cachée la Source des Spiritualités.
*
Là où les Déités s’Eveillent
Aux Plaintes des Cythares,
Là où leurs Vaisseaux
En Silence S’Amarrent,
Là est Imprimé le Sceau de l’Immensité.
*
Là où les Proues des Navires
Lentement Chavirent,
Où les Récifs
Dans les Eaux Tourmentées se Mirent
Là est Enfoui le Talisman de l’Eternité.
*
Se Dévoile la Lune
D’Entre les Nuages l’Effilochant.
S’Irradie la Voûte
De ses Reflets Mouvants.
S’Incline mon Front
Terrassé de Tourments.
*
*
*
*
*
*
*
*
*
RED_BAKKARA
*
*
*
*
*
*
*
*
Droits d’Auteur
Voyez à la page d’Acceuil
*
*
*
*
*